Les affrontements entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), et les rebelles du M23 se sont intensifiés ces dernières semaines.
Face à cette situation, Le Mouvement spontané de la population Congolaise à Kinshassa a organisé une marche pacifique ce mercredi, appelant la jeunesse à soutenir les FARDC, pour le rétablissement de la paix dans l’est du pays.
« La guerre sévit dans notre pays depuis plus de 25 ans. Nous voulons pour cette journée sensibiliser la jeunesse, nos politiciens et toutes tendances confondues à ne pas rester tranquille pendant que des milliers des Congolais innocents perdent leurs vies. Tant qu’il s’agisse des vies humaines, nous sommes appelés à se mobiliser pour booster hors l’ennemi de la paix », a déclaré le représentant du mouvement spontané de la population Congolaise, lors du dépôt d’un mémorandum à l’ambassade des États-Unis à Kinshasa.
«Si les États-Unis manquent d’armes et des finances pour appuyer cette guerre contre le M23 soutenue par le Rwanda, les Congolais sont cruellement déçus de constater que face à ce terrorisme qui sévit dans l’est de la RDC, et qui perpétue un génocide avec à la clé de plus de dix millions de morts et des milliers des familles déplacées, les USA dérogent à leur doctrine en exigeant le dialogue avec le pouvoir public de la République Démocratique du Congo, nous disons non », a-t-il ajouté.
Pour sa part, un autre activiste a encouragé le gouvernement Congolais d’opter pour la guerre afin d’instaurer la sécurité dans l’est du pays. « Lorsqu’il s’agit de la guerre en RDC, la communauté internationale, les États-Unis restent silencieux et de simples observateurs », a-t-il soutenu.
Cette marche pacifique avait commencé à la Gare centrale dans la commune de Gombe pour chuter devant l’ambassade des États-Unis, où, il y a la lecture d’un mémorandum adressé à l’ambassadrice des États-Unis en République démocratique du Congo, réceptionné par le chargé de la sécurité de l’ambassade.
Les marcheurs ont annoncé d’autres activités de grandes envergures pour la situation préoccupante dans l’Est du Congo.
Hervé DANGA
