Niger: Le président du CNSP signe l’ordonnance portant loi des finances de l’année budgétaire 2024

Les ressources tant qu’intérieures qu’extérieures du Niger sont en baisse, suite aux sanctions imposées par les organisations sous régionales, depuis les évènements du 26 juillet 2023. Ce qui rend nécessaire un budget équilibré en ressources et en charges pour l’année 2024.

Le général de brigade Abdourahamane Tiani, président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie(CNSP), a signé ce 5 janvier une ordonnance portant loi des finances de l’année budgétaire 2024.

Le budget 2024, équilibré en ressources et en charges,  s’élève à  deux mille six cent cinquante-trois mille milliards, quatre cent quarante millions, six cent quarante-trois milles, huit cent cinquante (2 653 440 643 850) FCFA. Ledit budget s’inscrit dans un contexte marqué, au plan mondial par des tensions inflationnistes et le durcissement des politiques monétaires pour la plupart des banques centrales, consécutivement à la guerre russo-ukrainien et au conflit israélo palestinien.

Le contexte national quant à lui est marqué par la persistance des sanctions illégales et inhumaines imposées par les instances des organisations sous régionales et internationales.

Le budget de l’État est bâti autour des objectifs macroéconomiques visés par le CNSP, et des orientations édictées dans le cadre de l’élaboration du Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie.

Les recettes et les dépenses ont été déterminées en référence au cadre macroéconomique et budgétaire révisé, et le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle, mis à jour.

S’agissant des ressources, d’importantes mesures nouvelles ont été adoptées en vue de relancer l’économie et d’accroître le pouvoir d’achat des populations. Ces mesures portent sur le soutien du secteur privé, les mesures d’exonération dans le cadre du financement des actions du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie(FSSP), des mesures tendant à promouvoir le sport et celles relatives à la  lutte contre la fraude et l’évasion fiscal.

Au niveau des dépenses publiques, les secteurs de développement économique et social bénéficient de 59% des crédits budgétaires, ce qui se traduit par la forte volonté du CNSP et du gouvernement, à réduire les souffrances des populations Nigériennes.

Les traitements et salaires ont également progressé. Cette évolution prend en compte le programme de recrutement prévu par le gouvernement dans les secteurs prioritaires, notamment l’éducation, la santé et des autres ministères sectoriels, en vue de faire face à la baisse des effectifs dans les administrations publiques.

Amidou DIARRA

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