Le Mali vient de faire une avancée glorieuse pour la reconquête de son territoire. Une très bonne nouvelle qui devrait déjà inciter les historien a affûter leur plume pour écrire l’histoire de «la fin du mythe de Kidal ». Pendant plus de 10 ans aux mains des terroristes, l’Armée malienne vient d’offrir des perspectives glorieuse pour les états du sahel, engagé dans la lutte contre le terrorisme.
Ce 14 novembre, l’armée malienne a dit avoir pris position dans Kidal, bastion des séparatistes et enjeu majeur de souveraineté pour l’État malien. « Les FAMA (Forces Armées Maliennes) ont pris position dans la ville de Kidal ce mardi », a dit l’état-major sur les réseaux sociaux. « Aujourd’hui, nos forces armées et de sécurité se sont emparées de Kidal », a déclaré le colonel Assimi Goïta dans un message lu au cours d’un flash spécial à la télévision d’État.
Le voile sur le mythe de Kidal vient de tomber après le départ de la MINUSMA et des troupes françaises.
Cette nouvelle représente le début de la souveraineté des peuples opprimées depuis des décennies, et tout le peule africain devrait s’en réjouir. Ce que les troupes françaises n’ont pas fait en dix ans, les autorités maliennes y sont parvenus en seulement deux ans.
« Notre mission n’est pas achevée. Je rappelle qu’elle consiste à recouvrer et à sécuriser l’intégrité du territoire, sans exclusive aucune, conformément aux résolution du conseil de Sécurité ». » a déclaré Assimi GoÏta.
Pour le président du Burkina Faso Ibrahim Traoré, cette victoire d’étape renforce les convictions que le combat pour la libération des états mérite d’être mené. « Dans une union sans faille, les pays membres de l’AES viendront à bout du terrorisme et pourront bientôt, entamer de véritables actions de développement pour le plein épanouissement de nos vaillants peuples », a écrit le capitaine Ibrahim Traoré, mardi sur X.
Il faudrait que par cette victoire, la communauté internationale reconnaissance la défaite des mandants de la France non seulement au Mali, mais aussi au Sahel, voir toute l’Afrique.
Idrissou COULOUBALY
