Madagascar: Le moindre accrochage risque de provoquer des incidents violents

Plus de 11 millions d’électeurs  malgaches sont attendus aux urnes ce 16 novembre.

L’un des enjeux majeurs pourrait être le taux de participation, dans un contexte de vives tensions entre le camp du président sortant, Andry Rajoelina, et dix candidats de l’opposition. Ces derniers ont appelé au boycott.

Le moindre obstacle au  cours de cette journée risque de provoquer des incidents violents. Les membres de la plateforme de médiation ont alerté les observateurs du SDAC (Communauté de développement de l’Afrique australe) et de l’Union européenne du danger qui peut se produire.  Christine Razanamahasoa, présidente de l’assemblée nationale avait quant à elle demandé à cette communauté sous régionale de convaincre le président sortant Rajoelina, de reporter le scrutin.

Près des mois de tensions et de manifestations, ce résultat permettra-t-il, de mettre un terme aux différends entre les opposants et le gouvernement d’Andry Rajoelina ? Les observateurs, comme les médiateurs, religieux et politiques, craignent que non.

La crise a éclaté en septembre lorsque la cour constitutionnelle a refusé d’annuler la candidature de Rajoelina en raison de sa double nationalité française, suscitant, la colère de l’opposition.

Mais malheureusement le vin est déjà tiré. Les élections ont lieu. Pour un apaisement il faudrait une  observation du déroulement des opérations électorales par les représentants de candidats ou listes de candidats, garant de la transparence; et l’utilisation des différentes voies de recours auprès des juridictions compétentes en guise de contestation des résultats. Car les conséquences de tout incident sera subit majoritairement par le peuple dont la priorités ne sont que de vaquer librement à ses occupation et de subvenir à ses besoins.

Hervé DUBLONT

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