Le premier Humain a reçu son implant de neuralink

Ce mardi 30 Janvier 2024, le milliardaire Elon Musk, le président de Space X et Tesla, a annoncé qu’un patient humain avait reçu un implant Neuralink.

C’est peut-être un pas de géant dans l’histoire de la science. Elon Musk  a affirmé qu’ un homme avait reçu un implant Neuralink directement dans son cerveau. Le dispositif avait déjà été posé dans la boîte crânienne d’un macaque, qui avait réussi à jouer au jeu « Pong » sans manette ni clavier.

Par la suite, en Mai 2023, l’Agence Américaine des médicaments et appareils médicaux, la FDA, avait autorisé la start-up à faire son premier test sur l’être humain.

Selon Elon Musk, dans un message sur X, le patient «se remet bien» de l’opération. «Les premiers résultats montrent une détection prometteuse des signaux neuronaux», a-t-il ajouté.

Il a également annoncé que le premier produit qui sera commercialisé par Neuralink s’appelle «Télépathie» et «permet le contrôle de votre téléphone ou ordinateur, et par eux, tous vos appareils, juste par la pensée». Les premières personnes qui seront choisies pour expérimenter ces appareils seront «ceux qui auront perdu l’usage de leurs membres». «Imaginez si Stephen Hawking pouvait communiquer plus vite qu’un dactylographe ou un commissaire-priseur. C’est le but», a-t-il détaillé dans d’autres messages.

Depuis la création de l’entreprise en 2016, d’autres groupes de scientifiques se sont positionnés avec pour objectif, l’implantation d’une interface cerveau-machine (ICM). C’est le cas de l’entreprise Néerlandaise Onward qui avait annoncé le test d’un implant cérébral stimulant la moelle épinière, permettant à des personnes tétraplégiques de retrouver de la mobilité. Même en France, en 2019, des chercheurs de l’institut Grenoblois Clinatec avait présenté sa version où un tétraplégique pouvait animer un exosquelette, lui permettant de remuer les bras et de se déplacer.

Pour Elon Musk, l’intérêt encore plus profond de son ICM est de permettre à l’être humain de mieux communiquer avec les ordinateurs et de maîtriser «le risque pour notre civilisation» que constitue, selon lui, le développement de l’intelligence artificielle.

Arielle FILLON

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