Il est impératif que les enquêtes soient menées à leur terme afin d’établir la responsabilité de chacun dans cette affaire qui aurait pu coûter la vie à des milliers de Burkinabé.
Selon nos informations, le ministre de tutelle n’a pas été informé de la mise en place d’un exercice de la gendarmerie à l’intérieur de la capitale. Qui a donc donné l’ordre de cet exercice ?
Après le refus des autorités d’autoriser l’exécution de cet exercice, que s’est-il passé dans la caserne ? Pourquoi certains membres des forces spéciales de la gendarmerie ont-ils ouvert le feu avec des tirs de sommation à forte détonation ? Pourquoi étaient-ils en colère de ne pas avoir pu réaliser l’exercice prévu ?
Toutes ces questions requièrent des réponses. Une enquête devrait identifier clairement les exécutants et les responsables. Car derrière cet exercice se cachait un complot visant à renverser le Président de la transition burkinabè par un coup d’État.
Notre rédaction a pu entrer en contact avec plusieurs casernes militaires, dont beaucoup étaient surpris d’apprendre l’existence d’une mutinerie. Quant à la gendarmerie, plusieurs gendarmes s’interrogent sur les tirs effectués par certains de leurs collègues. En ce qui concerne l’autorisation de l’exercice, un gendarme nous a laissé entendre qu’il est grand temps de mettre sous les verrous tous les officiers politiques qui entravent le progrès de cette nouvelle génération.
Notre enquête se poursuit pour éclairer le peuple africain.
Dossier à suivre…
Bara MOUSSA