Le Président de la Transition, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE a échangé, ce 17 Février 2024, avec les représentants des Organisations de la Société Civile (OSC).
Plusieurs sujets ont été évoqués durant ce meeting qui a enregistré une grande mobilisation de la veille citoyenne, venue des 13 régions du pays, pour féliciter le président pour les actions de la reconquête du territoire national.
Lors de son allocution, Ibrahim Traoré a réitéré son engagement et celui de son gouvernement à œuvrer pour l’atteinte des objectifs assignés à la transition. Il a annoncé le renforcement sécuritaire du Burkina Faso. Il a laissé entendre que du matériel militaire est en cours d’acquisition afin de faire de l’armée Burkinabè, une armée puissante.
Le chef de l’État a aussi réaffirmé son engagement à lutter contre l’impérialisme qui se manifeste sous plusieurs formes et qui est sans aucun doute, la source de la situation actuelle des pays du Sahel.« Qui conque va trahir sa patrie au profit de l’impérialisme sera traité comme tel. Nous n’avons plus de sentiments pour les traitres », a t-il indiqué.
Le président Ibrahim Traoré a également expliqué les raisons du retrait des pays de l’Alliance des États du Sahel(AES), de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest(CEDEAO). Il a appelé à relativiser l’impact cette décision tout en assurant que la majorité de leur exportation vienne en réalité de la zone hors CECEAO.
Le président de la transition a également exhorté la jeunesse à rester serein, imperturbable et à se débarrasser de la peur et de la panique, qu’une certaine opinion tend à semer au sein de la population par rapport à la sortie de la CEDEAO. Selon ses propos, Il est temps que les Africains arrêtent de s’apitoyer sur leur sort, de se morfondre et se lamenter. Il faut lutter. Ça ne viendra pas du ciel tout seul. Il faut lutter d’abord et Dieu va vous aider. Pour lui, le Burkina s’est lancé sur le chemin de l’indépendance sur tous les plans.
ll faut noter qu’au cours de la rencontre, les participants ont invité le capitaine Ibrahim Traoré à réviser la charte de la transition en vue d’une prolongation, car ils jugent positives les actions posées par la transition en place. Ils ont également égrené un chapelet de doléances pour permettre aux jeunes des différentes régions de jouer leur partition dans le développement du pays. Ils ont en effet, plaidé pour la création d’entreprises dans les différentes régions, la réalisation d’aménagements hydro-agricoles, la construction d’infrastructures routières ainsi que l’accompagnement de la Transition pour un véritable essor de l’entreprenariat des jeunes.
Hamidou DINDANE
