Le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a réaffirmé il y a quelques jours, sa volonté de combattre rigoureusement la corruption, ce « vol » au sein de l’administration publique Burkinabè.
A cet effet, plusieurs mesures ont été prises pour assurer une transparence dans la fonction publique, afin de la rendre plus performante.
C’est dans cette optique qu’une opération de contrôle des services faits, et des éléments de rémunération a été lancée. Cette opération a permis de déceler un nombre important d’agents en situation irrégulière.
« Plus de 500 agents sont en situation irrégulière ou perçoivent des rémunérations fictives ou encore font l’objet de double mandatement » a annoncé le gouvernement ce mercredi 24 Janvier en conseil des ministres.
« Ces irrégularités ont été décelées au cours d’une opération de contrôle de services faits, de présences et des éléments de rémunération des agents de l’État « particulièrement ceux de l’Agence nationale des soins de santé primaire », précise le compte rendu du conseil des ministres.
Il faut dire que ces pratiques sont quelques-unes qui freinent les efforts de lutte contre le terrorisme, et il est important pour le gouvernement de lutter contre celles-ci.
Sur ce dossier, « le Conseil a donné des orientations claires pour que toutes les irrégularités relevées soient corrigées et que toutes les personnes qui ont été impliquées de façon directe ou indirecte dans ces irrégularités puissent être sanctionnées », a expliqué le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Aboubacar Nacanabo.
Cette décision s’inscrit dans la volonté du président Ibrahim Traoré de promouvoir la responsabilité, l’efficacité et l’intégrité au sein de l’administration publique, démontrant ainsi son engagement pour le bien-être du peuple et la gestion responsable des ressources publiques.
Aurélien KANDE