Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a échangé ce matin avec une délégation de l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers du Burkina (APBEF-B), conduite par son premier responsable, Diakarya OUATTARA.
Cette démarche initiée par le Chef de l’état s’inscrit dans le cadre de la restauration de l’intégrité du territoire.
Lors des échanges, Ibrahim Traoré a invité les banques et établissements financiers à jouer pleinement leur rôle dans le financement des petites et moyennes entreprises, portées par des jeunes et des femmes.
« Ils ont besoin de financement mais le problème de garantie se pose. Je souhaite que nous puissions réfléchir ensemble pour trouver une formule notamment la mise en place d’un fonds de garantie au niveau du gouvernement devant permettre un financement sain de ces projets », a déclaré le Capitaine Ibrahim TRAORE.
L’APBEF BF, a donc saisi l’occasion pour exposer au chef de l’ état les difficultés du secteur bancaire.
Le Président de la Transition a promis apporter des solutions, à travers l’amélioration de la mobilité et l’approvisionnement à l’intérieur du pays.
Il a également salué la résilience des banques et établissements financiers et les a invité à davantage de sacrifice pour accompagner les actions de développement
L’APBEF-B satisfaite de cette première rencontre, s’est engagée à accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre du plan d’action pour la stabilisation et le développement.
Il faut rappeler que la France a annoncé le 08 Aout dernier, la suspension de son aide au développement et son appui budgétaire au Burkina Faso.
Ces sanctions loin d’être punitives ont poussé le Burkina Faso à renforcer les outils d’une dépendance économique, selon Dr OUEDRAOGO.
« Ils ont lancé le concept d’actionnariat populaire pour financer des industries locales. Il y a eu plusieurs projets qui ont été lancés et les retombés de ces projets se font progressivement voir » a-t-il détaillé.
À côté des nouvelles taxes, il y a la création de nouveaux métiers qui génèrent des entrées dans les caisses de l’état, lui permettant de s’en sortir, tant bien que mal sans aide extérieure.
Alice KABORE