La question des élections au Burkina Faso demeure toujours l’une des préoccupations de plusieurs acteurs, tant politiques que civils, et de plusieurs instances régionales et internationales.
Le président Ibrahim Traoré s’est une fois encore prononcé sur cette question ce mardi lors d’un entretien. La réponse du président par rapport aux élections a été très claire. Pour Ibrahim Traoré, on ne peut pas organiser des élections au Burkina Faso dans la situation actuelle. « Comment peut-on organiser des élections à l’instant T? » s’est -il interrogé.
Selon lui, il faut préalablement un minimum de sécurité pour permettre aux politiciens de se rendre partout pour battre campagne.
Le président soutient que le peuple est libre de choisir son président, mais il faudrait qu’il le fasse en toute sécurité.
Il faut noter que Ibrahim Traoré avait déjà rassuré la Commission Electoral Nationale Indépendante(CENI), de son effort à garantir un climat favorable à la tenue des élections libres, transparentes et équitables.
A en croire le président, la sécurité reste une priorité plutôt que des élections.
Si les pseudo-démocrates trouvent dans les efforts de Ibrahim Traoré, un alibi pour demeurer aussi longtemps au pouvoir, ce dernier a le soutien total de son peuple.
Le peuple Burkinabè a compris cette pratique ténébreuse de ces prétendues élections démocratiques dont se servent les impérialistes pour placer leurs pions à la tête des pays. Le peuple reste engagé dans la reconquête du territoire, et plus rien ne peu le distraire.
La lutte pour la libération du Burkina Faso suit son cours, et ceux qui veulent parler de démocratie hypocrite doivent cesser de financer le terrorisme en Afrique.
Fataou SANDE
