Plusieurs terroristes ont été pulvérisés il y a quelques jours dans la ville de Djibo au nord du Burkina Faso. Ces criminels avaient l’intention de semer le chaos et de prendre en otage la ville. Mais la riposte des forces combattantes ne leur a laissé aucune chance. Suite à cet évènement plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer le silence des instituions aussi régionales qu’internationales.
Il a fallu des dénonciations que le porte-parole du bureau des droits de l’homme de l’ONU Seif Magango, fasse un commentaire concernant l’attaque de Djibo. Mais l’on est consterné par ce commentaire, du fait de son manque de réalisme et de bonne foi. Après lecture, l’on s’est rendu compte que le commentaire a manqué de relever l’essentiel. L’heure en effet dans ce contexte pareil, n’est pas aux commentaires, mais de faire des déclarations concrètes et officielles, condamnant fermement le terrorisme et leurs instigateurs. De plus le porte-parole a manqué de relever que nuit été la détermination des forces combattantes, plusieurs milliers de civils auraient perdu la vie. Dans aucune colonne de son commentaire, il a félicité les forces de sécurité pour leur exploit. il est visiblement clair que Seif Magango, tente de retourner la responsabilité sur les forces combattantes qui sont déterminées à reconquérir leur territoire national. En outre de deplorer les civils, le porte parole devrait aussi mettre la lumière sur l’engagement des forces de sécurité, ce qui n’a pas été fait.
Il ressort de tout ceci une certaine maladresse de la part de l’ONU qui s’est juste limitée aux commentaires. L’on aurait souhaité une déclaration plus forte de l’ONU, condamnant les actes terroristes, et félicitant les forces de sécurité qui ont pu avec bravoure sauver des milliers de vies en barrant la route aux terroristes.
Afiz TOURE
