Après le lancement de ses activités, la nouvelle usine de traitement des résidus miniers Golden Hand a révélé avoir passé un contrat avec la société d’exploitation minière de Semafo ( Société minière Canadienne exploitant la mine d’or Mana depuis 2008).
Selon Joachim Marie Tapsoba le Président directeur général de Golden Hand, ce contrat a permis à l’usine de se procurer 392 tonnes de résidus, d’où elle espère retirer 5 304 onces d’or, soit environ 165 Kg d’or.
Il a invité les autres sociétés d’exploitation minières à emboiter le pas à Semafo pour une meilleure valorisation de leurs résidus.
Pour M. Tapsoba, cette usine non seulement va impacter de façon significative l’économie nationale, mais va apporter surtout sa contribution à la lutte contre le chômage. Il a indiqué que la société emploie déjà 124 agents dont 70 femmes, pour les différentes activités.
Les autorités burkinabè, après avoir lancé mardi, à Ouagadougou, les activités de la première usine de droit burkinabè, chargée de traiter les résidus miniers du pays, ont soutenu qu’il s’agit d’affirmer la souveraineté du Burkina sur ses ressources minières. Pour le ministre burkinabè en charge des Mines, Yacouba Zabré Gouba, le Burkina Faso «a clairement décidé de s’affirmer et d’assumer pleinement sa souveraineté»
Les capitaux de Golden Hand sont entièrement dans les mains de Burkinabè, soit à 40% par l’État et 60% par les acteurs du secteur privé national.
Mathilde KOLOUBA