Sous le haut patronage du président Ibrahim Traoré, les autorités procèderont au lancement officiel des activités de l’usine de traitement des résidus miniers, dans la zone industrielle de kossogo à Ouagadougou, le 24 janvier 2024, selon un document publié par le ministère en charge des mines
Selon ce document, cette usine sera chargée de récupérer des substances précieuses afin d’optimiser l’extraction des ressources minières du pays, et de renforcer la mise en œuvre du contenu local.
Dans un arrangement avec la société Essakane, le Burkina va disposer de plusieurs centaines de tonnes de charbon fin en plus des résidus qui seront produits dans les différentes unités minières du pays.
La saisie de 32 conteneurs de charbon fin en 2018, et les soupçons de dissimulation d’or et d’argents dans ces résidus a poussé le gouvernement burkinabè a accéléré la réalisation de l’usine de traitement des résidus miniers.
Le gouvernement a par ailleurs pris des mesures pour encadrer le traitement des résidus miniers au Burkina Faso et, de façon plus large, assurer la production, la transformation et commercialisation de l’or.
Les résidus miniers concernent les charbons fins, les scories, les concentrés acidiques, la cendre que le traitement au niveau des mines entraine comme rejets. Ces rejets font l’objet souvent d’exportation.
Au cours du conseil des ministres du 13 avril 2023, le gouvernement avait adopté au titre du ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières, un décret portant conditions d’octroi et de renouvellement d’agrément pour le traitement des résidus miniers au Burkina Faso.
Ce texte permet de codifier le traitement des résidus miniers qui n’avait pas été pris en compte dans la règlementation juridique du secteur minier.
Aboubakar DOMI