Un outil médico-légal permet d’identifier les restes d’un vétéran, 95 ans après sa mort

Les restes d’un jeune vétéran de la Première Guerre mondiale, qui avait disparu dans les eaux d’une plage de Victoria au Texas alors qu’il nageait avec son frère, ont été identifiés 95 ans après la tragédie grâce à de nouvelles avancées médico-légales.

Près d’un siècle après la disparition de Christopher Luke Moore, qui avait été emporté dans les vagues le 30 Décembre 1928 à l’âge de 29 ans, une percée médico-légale aurait enfin permis à sa famille de proprement inhumer son corps et d’obtenir des réponses.

«J’ai été stupéfaite. Nous ne connaissions pas la véritable histoire. Ils ont résolu un mystère familial pour nous», a réagi Kathryn Hogan, la petite-nièce du défunt, à ABC Radio Melbourne, selon le «New York Post» dimanche

Le squelette pratiquement intact du jeune père de famille, qui avait servi comme artilleur dans la 10e brigade entre 1917 et 1919, avait refait surface à Noël en 2017,  au moment où un plongeur était tombé sur son crâne, depuis une plage isolée de Victoria.

Sauf que les outils technologiques du moment n’avait permis seulement d’établir qu’il s’agissait du corps d’un homme âgé entre 21 et 37 ans, sans plus.

C’est alors qu’une enquêtrice de l’Institut victorien de médecine légale (VIFM), Dre Dadna Hartman, aurait voulu mettre à l’épreuve un nouvel outil médico-légal qui aurait fait ses preuves pour identifier deux suspects dans des dossiers de meurtres.

«Ça a été une véritable illumination pour moi. Comment pourrions – nous potentiellement utiliser l’outil,  en particulier lorsque nous avons épuisé toutes les voies d’enquête actuelles?» se serait demandé la chercheuse.

Son équipe serait parvenue ainsi à extraire de l’ADN des ossements, qui auraient ensuite été comparés dans deux bases de données d’ascendance généalogique, pour remonter jusqu’à la petite-nièce vivant à Victoria.

Selon elle, il s’agissait peut-être d’une première pour mettre un nom sur des restes humains non identifiés dans le cadre d’une enquête coronarienne.

«Chaque cas d’UHR (restes humains non identifiés) mérite que toutes les voies soient explorées pour aider à les identifier. La méthode va désormais ouvrir des pistes d’enquête pour beaucoup d’entre eux, et c’est pourquoi j’aime le travail que je fais», a conclu la chercheuse.

Christopher VALLS

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