La troisième édition du Festival International la Marmite (FESMA) a été lancée le jeudi 22 Février à Lomé, par le comité d’organisation. Ce rendez-vous annuel dédié à la promotion de la gastronomie Togolaise et Africaine se teindra du 15 au 21 Avril 2024, sur l’esplanade des palais des congrès de Lomé, autour du thème : « les enjeux de la transformation agricole et la valorisation des produits locaux »
L’évènement réunira près de 200 acteurs, notamment de la chaîne culinaire du Togo et d’ailleurs, les décideurs, les universitaires et les agriculteurs qui vont plancher sur l’importance de la transformation agricole dans la promotion des mets locaux et le développement du pays.
Des réflexions seront menées, afin de faire du FESMA, un événement culturel, touristique et scientifique de référence sur la gastronomie au Togo et de la région de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).
« Le FESMA devient un véritable carrefour des cultures culinaires Africaines, a indiqué Jean-Paul Agboh Ahouelété, commissaire général du FESMA lors du lancement. Au-delà de son aspect artistique et touristique, FESMA célèbre les acteurs de l’industrie alimentaire, avec pour objectif la promotion d’une alimentation saine et locale, d’où le slogan: de la ferme à l’assiette. »
Outre les activités ordinaires notamment les conférences, et la foire, les organisateurs du festival annoncent au titre d’innovations, l’activité « Ma Journée à la Ferme » qui sera une escapade champêtre à Amoussoukopé (village situé à 75 km au nord-ouest de Lomé) pour faire une expérience complète « de la Ferme à l’assiette’’ qui est le slogan de l’évènement. Aussi, il est prévu une journée dédiée à la promotion du pain local (fait à base de farine locale).
Rappelons que la Faitière a signé en début Février, un partenariat avec l’Université de Lomé. Grâce à cette convention, l’Université de Lomé déploie sur le terrain des enseignants qui font des recherches scientifiques sur la gastronomie Togolaise. Ces résultats permettent aux organisateurs du festival de réorienter la promotion des mets locaux du pays dans le but à long terme d’inscrire un ou plusieurs plats au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.
Céline DOSSOU
