Le Président Félix Tshisekedi a récemment annoncé une série d’allègements fiscaux destinés aux opérateurs économiques situés dans les zones de guerre, notamment dans les provinces du Nord-Kivu. Cette initiative, qui vise à atténuer les impacts dévastateurs du conflit sur les populations et l’économie locale, réclame une appréciation et mérite d’être saluée et encouragée.
Depuis quelques années, l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) est confronté à une insécurité grandissante, qui a gravement affecté la situation économique et le tissu social de cette région. La détérioration de la sécurité a conduit à la fermeture de nombreuses entreprises, entraînant la perte de nombreux emplois et plongeant davantage les populations locales dans la précarité. Face à cette situation alarmante, les allègements fiscaux annoncés par le Président Tshisekedi apparaissent comme une bouffée d’oxygène pour les opérateurs économiques.
Cette mesure, bien que prometteuse, nécessitera la mobilisation et le soutien de tous les acteurs économiques et politiques pour être pleinement efficace. Il est impératif que les opérateurs économiques se préparent à tirer parti de ces allègements fiscaux, tout en continuant à investir et à maintenir leurs activités dans ces zones difficiles. De plus, la coopération avec les autorités locales sera essentielle pour garantir la mise en œuvre efficace et équitable de ces mesures fiscales.
La démarche du Président Félix Tshisekedi visant à accorder des allègements fiscaux aux opérateurs économiques dans les zones de guerre représente un pas significatif vers la stabilisation et la relance économique du Nord-Kivu. En soutenant cette démarche, nous pouvons espérer voir un redressement économique progressif de cette région meurtrie, apportant un soulagement bien nécessaire aux populations locales et aux entrepreneurs courageux qui continuent de travailler malgré les défis énormes qu’ils rencontrent tous les jours dans leurs activités respectives.
Amen K.