La fameuse décision d’interdiction d’importation et de commercialisation des boissons énergisantes alcoolisées par les autorités ivoiriennes a suscité et continu par susciter de vives réactions et une grande incompréhension dans l’opinion. Cette décision, prise de manière unilatérale et précipitée, a laissé les acteurs économiques devant les faits accomplis, sans consultation ni concertation préalable.
Les autorités ivoiriennes ont justifié cette interdiction par les dérapages supposés des jeunes consommateurs de ces boissons énergisantes accompagnées des produits psychoactifs. Un fait qui mérite une enquête approfondie pour déceler les tenants et les aboutissants. Cependant, cette décision apparaît hasardeuse et mal calibrée, ne prenant pas en compte les multiples dimensions de l’enjeu. En effet, il semble que les autorités n’aient pas mesuré l’ampleur des conséquences économiques et sociales d’une telle interdiction.
Les commerçants de boissons énergisantes alcoolisées se retrouvent désormais dans une situation délicate, devenant les boucs émissaires de cette mesure. Beaucoup ont investi des sommes considérables dans ces produits et voient aujourd’hui leur activité mise en péril. La perte financière est énorme, menaçant des milliers d’emplois et créant une instabilité économique supplémentaire dans un contexte déjà insoutenable.
Il est crucial pour les autorités de revoir cette décision et de prendre attache avec les opérateurs économiques concernés. Une concertation permettrait de trouver des solutions plus adaptées et équitables, prenant en compte à la fois les préoccupations sanitaires et les impératifs économiques. Plutôt que d’imposer une interdiction totale, des mesures de régulation plus nuancées pourraient être envisagées. Seule une approche inclusive et réfléchie permettra de trouver une issue bénéfique pour l’ensemble de la société ivoirienne.
Amen K