Au moins 160 personnes ont été tuées dans des attaques menées par des groupes armés entre samedi soir et lundi dans plusieurs villages de l’État du Plateau, dans le centre du Nigeria, ont annoncé lundi les autorités locales
Les autorités ont indiqué que des gangs militaires localement appelé « les bandits » avaient lancé des attaques « bien coordonnées » dans au moins 20 communautés différentes de l’État du Plateau. Plus de 300 blessés ont été transportés dans les hôpitaux.
Révolté, Caleb Mutfwang, le gouverneur de l’État du Plateau a sévèrement critiqué la stratégie des agences de sécurité qu’il a qualifié de purement défensive, plutôt que la mise en place de mesures préventives qui auraient pu éviter de telles attaques.
L’ONG Amnesty International a réagi à ces violences sur son compte X, jugeant que « les autorités nigérianes ont toujours échoué dans leurs tentatives de mettre un terme à ces fréquentes attaques dans l’État du Plateau ».
Les conflits religieux et ethniques agitent le centre du pays depuis des années et les populations locales vivent dans la terreur des offensives de groupes djihadistes et de bandes criminelles.
Le nouveau Président Nigérian, Bola Tinubu, qui a pris ses fonctions en Mai 2023, a fait de la lutte contre l’insécurité l’une des priorités de son mandat. Mais face à la recrudescence des attaques djihadistes, l’on pourrait conclure sans se tromper que Bola Tinubu, peine à garantir la sécurité au peuple nigérian.
En tant que président de la CEDEAO, Bola Tinubu était déterminé à monter une grosse armée pour anéantir le Niger voisin, mais incapable de fédérer des troupes pour lutter contre l’insécurité au Nigéria.
La vérité qui demeure de nos jours est que seules les armées de l’Alliance des États du Sahel(AES) sont efficaces pour lutter contre le terrorisme. L’Afrique a besoin de disposer d’une seule grande armée souveraine pour lutter efficacement contre les violences terroristes et djihadistes.
Desmond CHIMAROU
