La culture est un véritable outil de transmission de message. Ainsi les acteurs de la culture sont souvent considérés comme des ambassadeurs porteurs de message envers la population.
Après le grand concert organisé à Agadez pour soutenir le Conseil national pour la Sauvegarde de la patrie (CNSP), le 15 octobre, le gouvernement de la transition attend compter sur les acteurs culturels pour atteindre les objectifs du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP), lancé il y a quelques jours.
C’est dans ce cadre que la présidente du comité de gestion du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie, Mme Brah Réki Moussa Hassane a rencontré hier dans l’après-midi, les acteurs culturels nigériens. Les échanges ont porté sur la mise en œuvre de la nouvelle stratégie de communication du FSSP qui vise à sensibiliser les citoyens sur ce fonds et à les pousser à agir.
D’après Mme Amina Niandou, chargée de communication du comité, cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la série de consultations que le FSSP a entreprise en prélude à la mise en œuvre de son plan de communication.
La mobilisation a été forte du côté des acteurs culturels, dans le but pour eux de s’imprégner des grandes lignes contenues dans la nouvelle stratégie de communication de fonds de solidarité pour la sauvegarde de la Patrie. Parmi les acteurs culturels mobilisés à cet effet, on compte des artistes chanteurs, comédiens, metteurs en scènes, ainsi que des animateurs.
Les activités de ce fonds ont été officiellement lancées le 17 octobre. Les objectifs de ce fonds sont entre autres la mobilisation des ressources et le financement des appuis au renforcement des capacités des Forces de Défense et Sécurité (FDS) engagées dans la lutte contre le terrorisme et l’insécurité en les dotant d’armement et de moyens logistiques, notamment du matériel de transport.
La nouvelle de la création de ce fonds et ses objectifs sont bien accueillis par la population. Le CNSP se dit confiant. Un mécanisme de transparence de la mobilisation des fonds est mis en place pour plus de transparence. Des communiqués sur les chaînes de télévisions, les radios et les journaux informeront les citoyens au jour le jour des contributions reçues et de leurs affectations.
Mokhtar SOULEYMAN