L’économie du Mali a été secouée par de multiples chocs depuis 2020, mais elle est restée résiliente, malgré les difficultés rencontrées sur le plan sécuritaire, sociopolitique, et l’imposition de sanctions régionales au premier semestre 2022.
Grâce à plusieurs mesures et initiatives prises par le gouvernement de la Transition, l’endettement du Mali est maitrisée, selon les propos du ministre de l’économie et des finances, Alhousseini SANOU. Ce dernier s’exprimait dans une émission sur la chaîne nationale Malienne ORTM, tout en exposant les mesures prises par les autorités pour relever les défis économiques.
Au cours de son entretien, le ministre SANOU a affirmé que le Mali se porte bien malgré les difficultés croissantes, soulignant que l’endettement est sous contrôle. Il a également annoncé un taux de croissance prévu à 5,1% en 2024, en hausse par rapport aux 4,7% de l’année précédente, et a confirmé que la balance commerciale est presque équilibrée, avec les importations couvrant les exportations à hauteur de 96% cette année, contre 94% l’année précédente. Le gouvernement a pris des mesures pour augmenter les revenus et réduire les prix des produits de première nécessité en baissant les taxes sur l’importation de certains produits tels que le sucre, l’huile alimentaire et les intrants agricoles.
Le ministre a réaffirmé l’engagement des autorités de la transition à atteindre les objectifs de recettes et à assurer une meilleure gestion des dépenses.
Selon les récentes estimations du FMI publiées en début d’année, le Mali démontre une résilience, malgré la crise sécuritaire persistance dans la région.
Cette résilience est possible grâce au soutien de la population qui est restée solidaire avec les autorités de la transition. Vivement que cette solidarité se renforce de jour en jour pour le développement économique du Mali.
Il convient de noter que le gouvernement a lancé le processus d’élaboration de la vision Mali 2063 et de la stratégie nationale de développement à moyen terme, dans le but de définir les stratégies et les priorités de développement à long terme dans tous les secteurs clés.
Ashraf NABILE
