L’Union Africaine (UA) a officiellement rejoint le G20 ce samedi. Réunis à New Delhi, les dirigeants devront prendre des engagements concrets en faveur des pays en développement.
De nombreux états s’étaient déjà prononcé en faveur de ce siège, notamment l’Allemagne où des organisations comme la fondation Friedrich Ebert faisaient aussi campagne en ce sens depuis des années.
Henrik Maihack, chef du Département Afrique de la Fondation Friedich Ebert a pour l’occasion, rappelé le rôle central du G20 pendant la pandémie de Covid-19. « On a vu à cette période le rôle qu’a joué le G20 dans cette politique des dettes. Et cela montre donc encore plus combien il est important que l’Afrique y soit représentée. » s’est -il exprimé.
Demba Moussa Dembélé, économiste sénégalais et directeur du forum africain des alternatives, trouve que c’est tout à fait légitime, l’ UA aurait du l’obtenir depuis longtemps. « Le continent est très vaste, et riche en ressources humaines, naturelles, et cela va de soi que l’Afrique soit présente. » Il insiste sur le symbole de cette décision. « Désormais, l’Afrique ayant un statut de participant et non plus d’invité occasionnel, elle pourra mieux préparer ces rencontres du G20. Elle pourra mieux parler en son nom, plutôt que quelqu’un d’autre parle au nom de l’Afrique. » a t-il reagit sur DW.
C’est Une bonne nouvelle pour le continent africain qui prouve qu’on reconnait le poids de l’Afrique dans l’économie du monde.
Établie à Addis Abeba, capitale de l’Éthiopie, l’UA compte 55 membres, totalisant trois mille milliards de dollars de PIB. Le continent n’était jusque-là représenté au G20 que par un seul État, l’Afrique du Sud.
Joachim BRILLANT
