Le Conseil Constitutionnel a déclaré vendredi, que la révision de la Constitution, est « régulière et acquise ».
«La procédure de révision de la Constitution pour l’adoption de la loi constitutionnelle nº 045-2023/ALT du 30 Décembre 2023 est régulière et acquise sans qu’il n’y ait lieu de recourir au référendum », a indiqué le Conseil Constitutionnel dans une décision en date du 12 janvier 2024.
Le Parlement de transition du Burkina Faso a voté, le 30 Décembre 2023, un projet de loi portant révision de la Constitution, en apportant plusieurs innovations, dont l’officialisation des langues nationales en lieu et place du français qui sera désormais, avec l’anglais, des langues de travail.
Cette révision de la constitution est une initiative du président de la transition le capitaine Ibrahim Traoré. selon lui, les textes actuels ne permettent pas au Burkina Faso d’ évoluer sereinement, d’où la nécessité de les modifier.
Cette décision d’Ibrahim Traoré, soutenue par le peuple Burkinabè, a montré que la révision de la constitution était également le souhait de tous les fils et filles du Burkina Faso.
Pour les Burkinabè, il y avait nécessité de rédiger une constitution qui incarne les valeurs morales et culturelles du Burkina Faso.
Le peuple Burkinabè, refuse de tolérer un cadre juridique qui ne lui sert pas à bâtir une société de dignité, d’intégrité, de pardon, d’équité et d’égalité. Selon lui la constitution actuelle comporte des articles dont certains sont contraires à la moralité africaine et à ses bonnes mœurs. Elle n’est pas conciliatrice d’une part et a aussi contribué à diviser des familles et des villages.
Le peuple Burkinabè, accuse également la constitution actuelle d’avoir détruit l’éducation africaine et scolaire où le fils peut convoquer son père, ou l’enseignant n’éduque plus son élève, mais plutôt se contente de lui dispenser les cours
En révisant la constitution, le peuple burkinabè prend ainsi en mains son avenir, en se forgeant sur ces propres valeurs endogènes.
Habib FOFANA
