Benin : Des transporteurs en détresse à la frontière avec le Niger

Depuis la crise au Niger plusieurs institutions d’Afrique et même internationale ont plaider pour une voix diplomatique pour un retour au calme. La CEDEAO après l’échec de son ultimatum, s’est une fois encore réunis ce 10 Aout pour un sommet à l’issu duquel les dirigeant ont donné le feu vert pour une intervention militaire. Une décision soutenue farouchement par Alassane Ouattara et ses amis pro-français tel que Mack Sall et Patrice Talon.

Patrice Talon, toujours dans sa dynamique de gouvernance pro-française, n’a pas hésité à fermer sa frontière avec le Niger « en application des sanctions décidées par le cadeau », évoque-t-il.

Une file d’environ 600 véhicules chargés de marchandises se sont vu bloqués à la frontière du Niger. Une situation qui chamboule le plan des transporteurs bloqués à la frontière depuis une semaine. Difficile de dire pour l’instant pendant combien de temps ces véhicules resteront bloqués.

Le seul souhait de ces transporteurs :  franchir la frontière et livrer les marchandises. « On a laissé nos familles pour pouvoir aller chercher de quoi les nourrir. Nous ne savons pas ce qui se passe.  Nous sommes bloqués là. On va jusqu’à peu près 16 jours aujourd’hui. Nous appelons à la résolution de cette crise.  Nous voulons juste faire notre travail, livrer la marchandise et retrouver nos familles tranquillement.  », explique Issiaka Bassé, chauffeur bloqué à la frontière entre le Niger et le Bénin.

Ceci constitue une fois encore un appel pour tous les chefs d’état de la CEDEAO à privilégier la voix diplomatique plutôt que l’intervention par for force, qui pourrait une catastrophe.

Patrice Talon a donc obligation de faire preuve d’un président qui agit dans l’intérêt de son peuple.

Quentin Broom

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