Véritable obstacle à la bonne gouvernance et au développement harmonieux des pays, la corruption est un fléau redoutable qu’il faut prévenir et réprimer. Conscient de ses conséquences sur les économies en général et sur celles des pays en développement en particulier, le Togo a ratifié les instruments internationaux sur la lutte contre la corruption. Il s’agit de la Convention des Nations Unies contre la corruption, la convention de l’Union Africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption et le Protocole de la CEDEAO sur la lutte contre la corruption. La volonté politique du gouvernement de combattre ce fléau s’est matérialisée par l’adoption de la loi n°2015-006 du 28 juillet 2015 portant création de la Haute Autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA).
Malgré tous ces efforts de l’état togolais, force est de constater que ce fléau existe toujours, pire dans les hôpitaux, c’est ce qu’a affirmé mardi la HAPULCIA. La corruption dans les hôpitaux n’est pas un fait nouveau. Elle a toujours été dénoncé par plus d’un. Son président Aba kimelabalou cite les payements sous table, les procédures d’achat opaques, le détournement des fournitures médicales et les vols purs et simples. il est donc primordiale que l’on s’appesantisse sur les causes et ces conséquences de ces actes ignobles.
Les hôpitaux surtout publics avec leur manque d’équipement, n’arrivent pas a satisfaire des malades qui souvent sont obligés de faire une queue durant toute une journée avant de pouvoir être consultés par les médecins, ce qui fait que ceux qui certains individus passent par des détours en proposant des sommes aux médecins pour être vite servi avant les autres. Ce phénomène est très courant.
Il convient aussi de faire la lumière sur les détournements des fournitures médicales, un acte jugé grave. Comment un médecin qui a prêté serment de sauver des vies peut-il se livrer à ces actes ?Le matériel destiné à être utilisé gratuitement pour des malades lui est revendu, ce phénomène et très courant. Le constat est aussi clair: la plupart des médecins sont des propriétaires de cliniques privés, et en fonction de ça, détournent quelques fois des fournitures voire des malades vers leur clinique.
De tout ces pratiques, il ressort des conséquences alarmantes telles que le manque d’équipements dans les hôpitaux, le manque de confiances en des hôpitaux publics.
C’est l’occasion pour la HAPULCIA de prendre ses responsabilités, monter au créneau pour identifier ceux qui se livrent à ses pratiques et les sanctionner conformément à la loi. Car ,comme on le dit, dans un acte de corruption, il y a le corrupteur et le corrompu. Il faut également une prise de conscience de tout un chacun, et que le personnel de la santé fasse preuve de la plus grande des rigueur. Pour toute tentative de corruption, un numéro vert est à la disposition e la population: le 8277.
Gerard K.