Burkina Faso : Sensibilisation contre les discours de haine, le Ministère de la Sécurité appelle à la vigilance et à l’unité nationale.

Dans un communiqué daté du 13 février 2025, le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, a lancé un avertissement ferme à l’encontre des personnes qui propagent des messages haineux sur les réseaux sociaux et autres plateformes numériques. Le ministre a insisté sur le fait qu’aucune tolérance ne sera accordée à ceux qui diffusent des propos incitant à la violence, à la stigmatisation ou à la division au sein des communautés burkinabè.

Le communiqué souligne que ces discours haineux, qui se multiplient depuis quelque temps, constituent une menace sérieuse pour la paix et la cohésion sociale. En faisant l’apologie de la violence et en exacerbant les tensions communautaires, ces messages sapent les efforts collectifs déployés pour lutter contre le terrorisme et préserver l’unité nationale. Le Ministère de la Sécurité condamne fermement ces actes et rappelle que toute incitation à la haine, à la discrimination ou aux conflits entre communautés est passible de sanctions légales.

Le gouvernement appelle à la vigilance collective et exhorte les populations à rejeter ces discours de division. Il encourage également les citoyens à signaler tout contenu ou comportement suspect sur la plateforme « Alerte BCLCC », accessible à l’adresse alerte.bclcc.gov.bf, ou en contactant les numéros d’urgence 10 10, 16, 17 ou 199. Ces dispositifs permettent aux autorités d’intervenir rapidement pour prévenir toute escalade de violence.

Le communiqué rappelle que dans un contexte marqué par des défis sécuritaires majeurs, l’unité nationale est plus que jamais essentielle. Les discours de haine et les appels à la violence ne font qu’affaiblir le pays et compromettre les efforts déployés pour assurer la sécurité et la stabilité. Le Ministère de la Sécurité réaffirme son engagement à protéger les valeurs de paix, de tolérance et de solidarité qui fondent la nation burkinabè.

Le gouvernement invite chaque citoyen à jouer un rôle actif dans la préservation de l’harmonie sociale. En s’abstenant de tout propos incitant à la violence et en signalant les comportements répréhensibles, les Burkinabè peuvent contribuer à renforcer la résilience du pays face aux menaces internes et externes. La lutte contre les discours de haine est un combat collectif qui nécessite l’engagement de tous pour préserver l’avenir du Burkina Faso.

Amen K.