Le gouvernement nigérien, sous la direction du Général Abdourahamane Tiani, a fait preuve de fermeté en prenant une décision majeure ce jeudi 10 octobre 2024, en déchouant provisoirement de leur nationalité neuf personnalités accusées de menacer la stabilité du pays. Cette mesure, actée par décret, s’inscrit dans un contexte où la préservation des intérêts stratégiques du Niger est devenue une priorité face aux nombreux défis sécuritaires et politiques.
L’établissement d’un fichier des personnes à risque, institué par l’ordonnance n° 2024-43 d’août dernier, marque un tournant décisif dans la gestion de la sécurité nationale. Ce fichier vise à identifier et à isoler les individus ou groupes accusés d’actes terroristes ou de collaboration avec des puissances étrangères dans le but de nuire aux intérêts fondamentaux du Niger. En procédant ainsi, les autorités nigériennes montrent leur détermination à lutter contre toutes les formes de déstabilisation, qu’elles proviennent de l’intérieur ou de l’extérieur du pays.
Les accusations graves portées contre les neuf personnalités concernées, parmi lesquelles l’intelligence avec des puissances étrangères, le complot contre l’État et la trahison, témoignent de la volonté du gouvernement de renforcer la souveraineté et la sécurité du Niger. Dans un contexte où le pays subit une pression tant interne qu’externe, la déchéance de la nationalité nigérienne constitue un signal fort : aucune tolérance ne sera accordée à ceux qui mettent en péril la stabilité et la défense nationale.
Cette mesure audacieuse est également une réponse aux manipulations extérieures et aux tentatives de saper l’autorité de l’État. Le Niger, confronté à des défis sécuritaires croissants dans la région du Sahel, se trouve dans une phase critique où la consolidation de son unité nationale et la défense de ses intérêts stratégiques sont primordiales. En agissant ainsi, le gouvernement montre qu’il ne reculera devant aucune menace et qu’il est prêt à prendre les décisions nécessaires pour préserver la paix et la sécurité publiques.
Il s’agit d’une décision à saluer, car elle rappelle que la souveraineté nationale ne peut être compromise par des individus ou des entités aux ambitions malveillantes.