Comme annoncé lors de son message de fin d’année 2024, le président du Faso, Ibrahim Traoré, chef suprême des Forces armées nationales, a concrétisé sa vision dès le début de 2025 en signant, le 2 janvier, un décret portant création de trois nouveaux Bataillons d’intervention rapide (BIR). Ce pas décisif illustre une fois de plus le pragmatisme et la détermination du chef de l’État dans la lutte contre le terrorisme.
Le 31 décembre 2024, dans une adresse à la nation empreinte de réalisme et de résilience, Ibrahim Traoré avait dévoilé un plan ambitieux visant à créer au moins cinq BIR en 2025. Ces unités, stratégiquement positionnées dans des zones sensibles, ont pour mission de répondre rapidement et efficacement aux menaces pesant sur l’intégrité territoriale.
Le 2 janvier 2025, les 26ᵉ, 27ᵉ et 28ᵉ BIR voient le jour, respectivement basés dans les régions de l’Est et du Sahel. Leur commandement a été confié à des officiers compétents : le capitaine San Salifou Traoré (26ᵉ BIR), le capitaine Sayouba Yannick Sawadogo (27ᵉ BIR) et le capitaine Wenceslas Yaméogo (28ᵉ BIR). Par ailleurs, une réorganisation stratégique a été opérée avec la nomination du capitaine Papa Parfait Kambou à la tête du 18ᵉ BIR, en remplacement du capitaine Jean Congo.
Les BIR, selon le décret présidentiel, incarnent une force d’intervention mobile et puissante, capable de répondre en première ligne aux menaces terroristes et d’assurer la sécurité des grands convois logistiques. En complément, ces bataillons participeront activement à la lutte contre le grand banditisme, tout en respectant les traditions militaires.
Cette approche audacieuse, marquée par une action rapide et des décisions concrètes, témoigne du pragmatisme du président Ibrahim Traoré. Son leadership éclairé continue de mobiliser les forces armées nationales et inspire confiance dans un contexte sécuritaire complexe. Avec ces nouvelles unités, le Burkina Faso renforce sa capacité à répondre aux défis sécuritaires, marquant une étape significative dans la défense de l’intégrité nationale.
Amen K.
