Annoncé depuis quelques jours, le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, a procédé ce mardi 23 Janvier 2024, à la cérémonie de lancement des activités de la nouvelle usine de traitement des résidus miniers à Ouagadougou.
Selon les autorités, « la mise en service de cette usine répond au choix stratégique du Gouvernement de Transition de renforcer la possessivité des ressources minières ainsi que de leurs résidus ».
Les activités de cette usine permettront de renforcer la plus-value de l’exploitation minière au service de la souveraineté économique du Burkina Faso.
A la cérémonie de mise en service de cette nouvelle usine, le chef de l’État a invité les pays voisins d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale à se tourner désormais vers le Burkina-Faso, où se trouve désormais la technologie pour traiter les résidus miniers.
Il faut noter que le matériel de cette usine est entièrement conçu par des artisans Burkinabè. «C’est une évolution positive du contexte de souveraineté et donc de prise en main de nos ressources», s’est réjoui le Capitaine Ibrahim Traoré.
Face aux risques de fraude dans le traitement à l’extérieur, des centaines de tonnes de résidus miniers que produisent les nombreuses compagnies installées au Burkina-Faso, il faut reconnaitre que le président Traoré a su trouvé des voies et moyens endogènes pour récupérer entièrement, les métaux contenus dans les résidus miniers de type charbon fin, scories, cendres et concentré acidique, traduisant ainsi son patriotisme et son engagement à la souveraineté nationale.
Fatou ALI