Face à la succession d’attaques contre les positions des forces de défense et de sécurité, et des VDP, l’armée Burkinabè renforce son état d’éveil et d’alerte.
C’est dans ce cadre que les unités de gendarmerie de Toéni et Barani, ainsi que les Groupes d’Action Rapide de Surveillance et d’Intervention (GARSI) de la Gendarmerie Nationale ont reçu le 29 Février la visite des chefs militaires.
Cette visite avait pour objectif de toucher du doigt les réalités que vivent ces personnels dans ces localités. Elle a aussi permis aux visiteurs du jour, de mieux s’imprégner de la situation sécuritaire dans cette zone frontalière avec le Mali. Ce fut l’occasion pour eux, de féliciter les hommes et de leur transmettre les encouragements de la hiérarchie militaire et particulièrement du Chef d’État-major de la Gendarmerie Nationale pour le travail abattu au quotidien sur le terrain.
Depuis quelques semaines, des risques d’attentats se font récurrents au Burkina Faso. Des successions d’attaques d’envergure contre les FDS et VDP sont à craindre.
Pour parer à toute éventualité, il est recommandé dans une note de service de l’État-major général de l’armée du Burkina Faso, une hausse de la vigilance à tous les niveaux. Aussi, les différents postes de sécurité devront être en alerte permanente. Des patrouilles dissuasives devront être également effectuées.
Selon la note de service, les mesures suivantes et autres doivent être impérativement prises : Relever le niveau d’alerte, renforcer les mesures de sécurité à tous les niveaux (contrôle et fouille systématique des personnes et des engins), mettre en place ou renforcer les dispositifs d’obstacles (chicanes, herses, fossés, etc), renforcer les moyens d’observation avec utilisation possible de miradors, de postes d’observation tels que les pylônes et tout autre disponible.
La note précise que toutes les unités sont appelées au renforcement des mesures de sécurité en réponses aux risques d’attaques kamikazes.
Martin SOUMBE
