Le chef d’État, le capitaine Ibrahim Traoré, s’est entretenu samedi dernier avec les forces vives du Burkina Faso, venues des 4 coins du pays, pour lui témoigner leur soutien indéfectible. Cette initiative, une œuvre de la coordination nationale de veille citoyenne patriotique (Wayiyan), a gagné son pari avec un palais de sport de Ouaga, plein à craquer.
Dans son intervention, le président Ibrahim Traoré est donc revenu sur la décision des États de l’AES de sortir de la CEDEAO. Il a également dénoncé l’interdiction d’exportation des produits vers le Burkina Faso, décidée par certains pays.
Pour lui, l’indépendance et la souveraineté tant rêvées, c’est maintenant qu’il faut travailler pour qu’elles soient une réalité. «Certains ont fermé leurs ports. Ce qui d’ailleurs va à l’encontre de tous les textes internationaux. Personne n’a parlé à la CEDEAO. Mais dans ces ports, nous ne faisons pas transiter nos marchandises gratuitement, nous payons », a-t-il déclaré.
Concernant certains pays de la sous-région qui ont interdit l’importation de certains produits de première nécessité au Burkina Faso, le capitaine Traoré a appelé les Burkinabè à ne pas avoir peur. Selon lui, le pays est capable d’assurer son autosuffisance alimentaire. Et il a confié qu’à l’expiration de cette décision, ils interdiront désormais l’entrée de ces produits sur le territoire burkinabè.
«Nous avons fait beaucoup d’expériences cette année. Et je peux vous assurer que sur le volet alimentaire, le Burkina peut être autosuffisant. Tout pousse au Burkina Faso. Et nous avons de braves paysans, nous mettrons tout en œuvre pour que nos paysans puissent labourer leurs terres et cultiver dignement. Et nous n’importerons plus ».
« Si nous décidons aujourd’hui au Burkina Faso d’être dans 3 ans ou 5 ans premier exportateur de cacao, nous le serons parce que nous le pouvons. Je vous le dis et je vous répète que tout pousse au Burkina Faso. On nous avait menti », a-t-il assuré. Le chef de l’État a abordé d’autres sujets comme l’industrialisation où il a informé que plusieurs projets sont en cours pour 2024.
Ibrahim Traoré, engagé pour le développement de sa nation, a relancé les cultures sur les plaines agricoles dans le centre Est, autrefois envahi par les terroristes. Une initiative qui entre dans le cadre de la production agricole. Ainsi, après une farouche lutte contre le terrorisme, les producteurs agricoles ont repris le chemin de leurs exploitations grâce à la stratégie mise en place dans le cadre de cette initiative présidentielle.
Avec plusieurs initiatives du président Ibrahim Traoré, la marche vers la souveraineté alimentaire se poursuit et sera bientôt à terme.
Germain OUIGA