Le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré s’est engagé à faire du Burkina- Faso un pays prospère, dans tous les domaines.
Il a rencontré ce lundi, le personnel de la Présidence du Faso ainsi que des services rattachés pour échanger sur le fonctionnement de l’institution et l’orientation de la Transition pour cette année 2024.
Lors des échanges, le président de la transition a affirmé sa volonté à combattre la corruption.
Pour Ibrahim Traoré, la corruption dans la fonction publique burkinabè est un « vol » qu’il faut combattre avec rigueur.
Selon le Chef de l’État, la plupart des cabinets recrutés sont le plus souvent en connivence avec des acteurs de l’administration, qui par des voies détournées, offrent leurs compétences en contrepartie d’une rémunération indue.
Il a dénoncé la tendance à recruter des cabinets pour des travaux relevant de la compétence et des obligations des cadres de l’administration publique.
Pour lui, la lutte contre la corruption sera accentuée en cette année 2024, et les auteurs seront sévèrement punis.
Le Président de la Transition a ordonné la mise en place des conseils de discipline dans les différentes structures de l’administration, pour que des sanctions soient prises à l’encontre des agents indélicats, même si cela devrait aller jusqu’au licenciement.
Il a mis l’accent sur des reformes qui ont été opérées dans l’administration, et a exhorté chaque fonctionnaire à accomplir pleinement la mission pour laquelle il a été recruté.
Selon le Président TRAORE, les efforts de la Transition seront axés cette année sur la lutte contre la corruption et la lenteur administrative qui plombent parfois les actions du gouvernement.
Les efforts de la Transition s’inscrivent, selon lui, dans la promotion du développement endogène et la lutte pour la cause des plus démunis dans la société burkinabè.
Alexis FOLLA