Comme l’avait annoncé le président Ibrahim Traoré, les efforts de la Transition seront axés cette année sur la lutte contre la corruption et la lenteur administrative qui plombent parfois les actions du gouvernement.
Dans cette optique, le gouvernement Burkinabè a adopté mercredi, un décret visant à faciliter la dénonciation des actes de corruption dans l’administration.
Ce décret porte sur les conditions et modalités de dénonciation des faits de corruption et infractions assimilées, et aussi des mauvaises pratiques dans les administrations publiques. Ces dénonciations seront transmises à la présidence, en échange d’une récompense si les actes dénoncés sont avérés.
Selon le ministre en charge, de la communication, porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, « il s’agit véritablement de permettre à l’ensemble des citoyens qui sont victimes ou témoins de corruption ou de mauvaises pratiques dans l’administration publique de pouvoir exercer leur droit de dénonciation et surtout que ces actes de dénonciation puissent être également transmis au niveau de la Présidence du Faso ».
Le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, n’a cessé d’exprimer sa volonté à lutter contre la corruption qui altère l’administration publique. En janvier dernier dans une rencontre avec le personnel de la présidence, il a indiqué que la machine de la lutte contre la corruption a démarré pour cette année 2024 et la fermeté sera de rigueur sur les cas avérés de corruption et de laxisme dans l’administration publique.
Le Président de la Transition a appelé à activer les conseils de discipline dans les différentes structures de l’administration pour que des sanctions soient prises à l’encontre des agents indélicats même si cela devrait aller jusqu’au licenciement.
La traque contre la corruption est déjà en marche au sein de l’armée avec la radiation des soldats indélicats.
Ces mesures consistent à faire la promotion de la transparence, au sein de l’administration publique, pour un meilleur rendement.
Benoît KOFFI