Burkina Faso : 76e Journée des droits de l’Homme, valorisation des pratiques culturelles endogènes pour le respect des droits humains

Le ministère de la Justice et des Droits humains a célébré, ce mardi, la 76e Journée internationale des droits de l’Homme par une cérémonie intitulée « La Nuit des droits de l’Homme ». Placée sous le thème national « Respect des droits humains au Burkina Faso pour un développement durable et solidaire : quelles contributions de la culture et des valeurs endogènes ? », cette commémoration a mis en lumière l’importance des pratiques culturelles et des valeurs traditionnelles dans la promotion des droits humains.

Le secrétaire général du ministère, Harouna Kadio, représentant le ministre de la Justice, a souligné que le choix de ce thème vise à encourager chaque citoyen burkinabè à redécouvrir les valeurs ancestrales qui ont historiquement contribué à la paix et à l’harmonie sociale. Selon lui, le patrimoine culturel du Burkina Faso est riche de principes qui prônent la solidarité, la tolérance, le respect mutuel et la justice sociale.

« À travers nos coutumes, nos croyances et nos pratiques sociales, nos ancêtres ont su bâtir des sociétés fondées sur l’entraide et l’équité. Ces valeurs restent d’une pertinence capitale pour garantir une coexistence pacifique et renforcer le respect des droits humains dans un contexte marqué par des défis multiples », a-t-il déclaré.

La célébration a également été une occasion d’interpeller la société burkinabè sur la nécessité de conjuguer modernité et tradition pour favoriser un développement durable et inclusif. Harouna Kadio a plaidé pour une meilleure intégration des valeurs culturelles dans les politiques publiques et les initiatives de protection des droits humains.

L’événement a été marqué par des prestations culturelles et des témoignages, mettant en exergue les pratiques endogènes qui contribuent à la cohésion sociale et à la défense des droits fondamentaux.

Le ministère a également appelé les populations à s’inspirer des richesses de leur héritage culturel pour bâtir un Burkina Faso résilient, solidaire et respectueux des droits humains, tout en s’inscrivant dans la dynamique globale de protection des libertés fondamentales. Cette célébration a ainsi servi de plateforme pour réaffirmer le rôle crucial de la culture comme pilier du respect des droits humains et du développement durable.

Amen K.

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