Afrique : L’Union Européenne doit résister aux injonctions de la France contre les voix panafricaines

L’Afrique est aujourd’hui le théâtre d’un réveil sans précédent. Les peuples africains, longtemps silencieux sous le poids des héritages coloniaux, s’élèvent désormais pour réclamer leur souveraineté et dénoncer les politiques néocoloniales. Cependant, cette quête légitime d’émancipation semble déranger certains acteurs, notamment la France, qui tente d’impliquer l’Union Européenne (UE) dans une démarche punitive contre les Africains qui osent critiquer son rôle sur le continent. Cette attitude frise le désespoir d’une puissance en déclin, cherchant à entraîner d’autres dans une cause déjà perdue.

La France, autrefois figure dominante en Afrique francophone, voit son influence s’effriter face à la montée en puissance des mouvements panafricains. Des pays comme le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont clairement exprimé leur volonté de rompre avec les accords militaires et économiques jugés déséquilibrés. En réponse, la France semble recourir à des pressions diplomatiques, appelant l’UE à sanctionner les leaders et activistes panafricains qui dénoncent son ingérence. Une telle approche est non seulement contre-productive, mais aussi révélatrice d’une incapacité à s’adapter aux réalités d’un monde en mutation.

L’Union Européenne, en tant qu’entité prônant les droits de l’homme et la démocratie, doit résister à ces injonctions. Sanctionner des voix africaines pour leurs critiques légitimes serait une erreur stratégique majeure. Cela ne ferait qu’envenimer les relations entre l’Europe et l’Afrique, tout en renforçant le sentiment anti-occidental déjà présent sur le continent. Au lieu de soutenir une politique punitive, l’UE devrait encourager le dialogue et le respect mutuel, en reconnaissant le droit des Africains à déterminer leur propre destin.

Les tentatives de punir les panafricains ne changeront rien à la détermination des peuples africains à lutter pour leur souveraineté. Au contraire, elles risquent d’accélérer le rejet des anciennes puissances coloniales et de pousser les pays africains vers de nouveaux partenariats, notamment avec la Russie, la Chine ou la Turquie. L’UE doit comprendre que l’Afrique n’est plus un terrain de jeu pour les influences extérieures, mais un continent en pleine affirmation.

Amen K.

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