Togo : Vers un dialogue renforcé entre État et secteur privé pour une croissance économique inclusive.

Le ministre de l’Économie et des Finances, Essowè Georges Barcola, a réaffirmé la volonté du gouvernement d’instaurer un dialogue fiscal entre secteur public et privé avant l’élaboration du budget. Cette annonce a été faite lors de la première réunion du comité technique de concertation État-secteur privé, tenue le 28 mars à Lomé en présence de la ministre du Commerce, Rose Kayi Mivedor-Sambiani.

Ce comité, qui rassemble des représentants de haut niveau des ministères, du patronat et des entreprises, a permis d’évoquer plusieurs sujets clés : l’avancement des négociations, le bilan des actions menées depuis septembre dernier, ainsi que les mesures concrètes pour répondre aux attentes du secteur privé.

1. Barcola a souligné l’importance accordée par les autorités au rôle moteur du secteur privé dans la relance économique, citant le président Faure Gnassingbé : « Nous voulons faire plus et mieux en nous appuyant sur le secteur privé, dont les leviers sont essentiels pour soutenir les secteurs porteurs de croissance. » Parmi les progrès récents figurent la reprise du dialogue fiscal, l’amélioration des mécanismes de recours et la mise en place de comités régionaux de concertation.

Pour les prochaines semaines, plusieurs initiatives sont prévues, dont une journée d’échanges le 10 avril entre administration, entreprises et syndicats, ainsi que le lancement d’une émission radio dédiée aux PME. L’objectif est de faciliter les discussions en amont du processus budgétaire, afin d’éviter les blocages et d’assurer une meilleure cohérence des politiques publiques.

« Le gouvernement compte sur le secteur privé pour une croissance durable. Cela nécessite une collaboration étroite et des réformes administratives pour mieux répondre aux besoins des entreprises », a insisté le ministre. Une vision qui place l’écoute et l’adaptation de l’administration au cœur de la stratégie économique togolaise.

Amen K.