Le Togo s’apprête à lancer son 2ᵉ Recensement général des entreprises (RGE-2) du 3 mars au 3 mai 2025. Annoncée officiellement le 20 février 2025 à Lomé par la ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, Kayi Mivedor, cette opération vise à fournir des données précises et actualisées sur le tissu économique togolais. Avec le déploiement de 1 300 agents recenseurs, identifiables par leurs badges et gilets, le RGE-2 permettra de collecter des informations détaillées sur la répartition géographique des entreprises, leur taille et leurs secteurs d’activité. Ces données seront essentielles pour orienter les politiques publiques et guider les investisseurs dans leurs décisions stratégiques.
Pour garantir la fiabilité des résultats, le recensement intègre des outils d’intelligence artificielle, qui amélioreront la précision et l’efficacité du processus. En amont, une phase de sensibilisation sera menée à Lomé et dans les cinq régions économiques du pays, afin d’informer et d’impliquer toutes les parties prenantes. Des formations pour les agents et contrôleurs, ainsi qu’une enquête pilote, sont également prévues pour tester et optimiser le dispositif.
Ce projet bénéficie du soutien financier de la Banque mondiale, dans le cadre du Projet d’harmonisation et d’amélioration des statistiques en Afrique de l’Ouest (PHASAO). Le premier recensement, réalisé en 2017, avait permis d’identifier 115 880 entreprises sur l’ensemble du territoire. Le RGE-2 vise à actualiser ces chiffres et à fournir une vision plus complète de l’économie togolaise, en tenant compte des évolutions récentes.
Les résultats de ce recensement seront cruciaux pour le gouvernement togolais, qui pourra ainsi mieux cibler ses interventions et renforcer son soutien aux secteurs clés. Pour les investisseurs, ces données offriront une base solide pour identifier les opportunités et contribuer au développement économique du pays.
En somme, le RGE-2 représente une étape majeure dans la modernisation de l’appareil statistique togolais. Il témoigne de la volonté des autorités de s’appuyer sur des données fiables pour bâtir une économie plus résiliente et inclusive, tout en renforçant la confiance des partenaires nationaux et internationaux.
Amen K.