Le roman intitulé « le fleuve refuse de séparer » du professeur N’diawar Kane a été présenté au publique jeudi au Centre de Recherche Ouest Africain( WARC), à Dakar.
Dans ce roman, l’auteur, citoyen mauritanien pose la réflexion sur la notion de frontières et du vivre ensemble en Afrique un vécu qu’ il veut partager avec la jeune génération.
A travers le titre , « Le fleuve (allusion faite au Fleuve Sénégal séparant le Sénégal et la Mauritanie) refuse de séparer », un récit littéraire et historique, l’auteur veut dire que ce cours d’eau n’est pas une frontière malgré plusieurs tentatives de séparer les populations de deux rives depuis les années 1800.
Le professeur Ndiawar Kane souligne avoir à travers une trame de fond, pensé à deux problématiques fondamentales : celle des frontières en Afrique et au Sénégal en particulier et le problème du vivre ensemble en Mauritanie.
‘’Les deux étant très liées, car quand on voit le livre, on pense qu’il y en a deux, la partie autobiographie et celle qui parle de cette expérience des réfugiés mauritaniens au Sénégal depuis 1989, dont la réalité demeure encore vivante’’, raconte-t-il.
Il estime que la problématique des frontières est un sujet qui rattrape aujourd’hui les populations. Et à travers les médias, on constate que dans le monde il y a une résurgence de ces questions et celles liées à l’identité.
Le professeur d’études africaines à l’université de Harvard aux Etats-Unis, Ousmane Oumar Kane, a pour sa part salué cet ouvrage qui retrace des événements importants.
L’écrivain mauritanien Ndiawar Kane est diplômé de géographie des universités Cheikh Anta Diop de Dakar et de Paris VII (France). Avec une carrière d’enseignant, Ndiawar Kane a occupé de hautes fonctions dans son pays, la Mauritanie.
Aujourd’hui consultant international, il continue de lutter pour la protection et la promotion des droits humains.
Souleymane DIARRA