Le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, a récemment mis en lumière un défi économique majeur auquel le gouvernement congolais est confronté : les subventions accordées sur les prix des produits pétroliers. Ces subventions, destinées à protéger le pouvoir d’achat des citoyens, entraînent un manque à gagner pour l’État estimé à environ 15 millions de dollars par mois. Malgré ce fardeau financier, le gouvernement continue de faire preuve de détermination pour stabiliser les prix des carburants et soutenir la population.
Lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, Mukoko Samba a expliqué que, sans l’intervention de l’État, le prix du litre de carburant pourrait grimper jusqu’à 5 400 francs congolais. Pour éviter une telle flambée, le gouvernement prend en charge entre 2 100 et 2 300 francs par litre, un effort considérable pour préserver le pouvoir d’achat des Congolais dans un contexte économique difficile. Cette politique de subvention, bien que coûteuse, reflète l’engagement du gouvernement à protéger les citoyens des impacts négatifs de l’inflation.
Il est également important de noter que les efforts du gouvernement ont déjà permis de réduire le manque à gagner, passé de 40 millions à 15 millions de dollars par mois. Cette réduction témoigne de la volonté des autorités de maîtriser les finances publiques tout en maintenant une politique sociale axée sur la protection des plus vulnérables. Les réformes en cours, visant à stabiliser le taux de change et à augmenter les volumes de vente, sont des étapes essentielles pour réduire davantage la dépendance aux subventions et créer une économie plus résiliente.
Cependant, il est crucial que ces efforts soient accompagnés d’une meilleure distribution des richesses au sein du pays. Le gouvernement doit continuer à travailler pour s’assurer que les bénéfices économiques, même ceux générés par les subventions, soient répartis de manière équitable entre toutes les couches de la population. Cela implique une gestion rigoureuse des ressources publiques, ainsi que la mise en œuvre de politiques qui favorisent la justice sociale et l’inclusion économique.
En saluant les efforts du gouvernement, il est essentiel d’encourager la poursuite de réformes économiques audacieuses, tout en appelant à une distribution plus juste des ressources nationales.
Amen K.