Le Président Félix Tshisekedi a réitéré sa volonté de soutenir les victimes du Genocost, à son arrivée à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, ce mercredi 23 août 2024, une tragédie ayant causé de lourds préjudices. Le chef de l’État a concrétisé cette promesse le jeudi 24 octobre en se rendant au siège du Fonds de réparation pour les victimes (Frivao) afin de remettre des indemnisations symboliques.
Dans un geste de solidarité, le Président Tshisekedi a octroyé 2 000 dollars par victime, visant à alléger le fardeau financier et psychologique des personnes touchées par cette tragédie. Ce geste incarne un engagement fort du chef de l’État, qui souhaite apporter une réparation concrète à ces personnes ayant enduré des souffrances et des pertes inestimables. Par ailleurs, le président a souligné que la guerre n’avait pas seulement touché les individus, mais aussi les institutions. En témoignage, une somme de 2,5 millions de dollars a été allouée à l’Église catholique, afin de réparer les préjudices subis par cette institution, également victime des violences du Genocost.
Le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Constant Mutamba, a salué l’initiative de Félix Tshisekedi, qualifiant son acte de preuve de l’engagement du président envers la justice et la réparation des victimes. Le ministre a exprimé son admiration pour ce geste qu’il a qualifié de « digne du Magistrat suprême », et qui, selon lui, témoigne d’une volonté sincère d’apporter des réponses tangibles aux victimes du Genocost.
Au cours de la visite, le président Tshisekedi a été reçu par le Coordonnateur ad intérim du Frivao, Chançard Bolukola, qui a expliqué la mission de cette structure en charge de gérer les indemnisations et de veiller au bien-être des victimes. M. Bolukola a exprimé sa gratitude au chef de l’État pour son soutien déterminé en faveur des victimes, en soulignant l’importance de telles réparations pour leur réhabilitation sociale et morale.
Ce geste fort du Président Tshisekedi ne marque pas seulement un soutien matériel, mais aussi une reconnaissance symbolique de la douleur des victimes et de leur droit à la réparation. Il s’agit d’un pas significatif dans la recherche de la justice et de la paix en RDC, et une affirmation de la volonté présidentielle de prendre soin de chaque citoyen, institution ou individu ayant souffert.
Amen K.