Le Programme alimentaire mondial (PAM) lance un appel pressant pour obtenir 378,1 millions USD de ressources supplémentaires afin de continuer son assistance alimentaire, en espèces et nutritionnelle à environ 1,7 million de personnes dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) au cours des six prochains mois.
En 2024, malgré les ressources disponibles, le PAM n’a pu atteindre qu’un million de personnes par mois jusqu’à présent. La limitation des ressources, exacerbée par des lacunes dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire et l’augmentation du nombre de personnes dans le besoin, a obligé l’agence à réduire son aide. Cette réduction vise à maximiser l’utilisation des ressources limitées actuellement disponibles.
Au deuxième trimestre de l’année, le PAM a atteint en moyenne 386 000 personnes par mois dans la province du Nord-Kivu. Ce chiffre représente une baisse substantielle par rapport à la moyenne mensuelle du premier trimestre. Le PAM a dû adopter une stratégie stricte d’établissement des priorités en réponse à l’augmentation du nombre de personnes déplacées dans les camps de Goma et des environs. Les programmes de distribution d’argent, de nourriture et de nutrition ont dû s’adapter pour couvrir à la fois les nouveaux arrivants et les cas plus anciens.
Rappelons que l’État congolais a intensifié ses efforts ces derniers temps pour fournir une assistance humanitaire aux populations de l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), une région en proie à des conflits armés et à des déplacements massifs de population. Face à une crise humanitaire persistante, les autorités congolaises, en collaboration avec des partenaires internationaux, ont mis en place plusieurs initiatives pour atténuer les souffrances et répondre aux besoins urgents des communautés touchées.
Grâce à une approche multi-facettes, impliquant la distribution de vivres, le soutien sanitaire, le relogement, la sécurisation et la coopération internationale, les autorités congolaises cherchent à apporter un soulagement durable aux communautés affectées par la crise. Cependant, la situation reste précaire et nécessite une attention continue et un soutien accru de la communauté internationale pour parvenir à une stabilité et une sécurité durables dans la région.