Le site de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation du Mali à Tombouctou a descendu son drapeau jeudi 28 Décembre, alors qu’il devait normalement rester opérationnel pendant encore 18 mois à compter du 1er janvier 2024.
Le Mali a donc pris possession des lieux lors d’une cérémonie présidée par le gouverneur de la région.
Depuis Juillet dernier, la Minusma a retiré de Tombouctou quelque 1 867 militaires, 173 policiers et 226 civils.
Après 10 ans de présence au Mali, la mission de l’ONU doit cesser ses opérations avec un retrait total le 31 décembre. Un départ demandé par les autorités de la transition au Mali.
À la demande des autorités maliennes, la résolution 2690 du conseil de sécurité adoptée le 30 juin 2023, a en effet mis fin au mandat de la Minusma
Tout en demandant le retrait de la Minusma, les autorités maliennes, représentées à l’ONU par le ministre des Affaires étrangères, affirment alors sans détour que le bilan de l’action de la Minusma est un échec. Selon Bamako, la mission des Nations unies n’a pas obtenu de résultats probants, notamment sur l’aspect sécuritaire.
Avec le retrait de la Mission Onusienne, plusieurs analystes partisans de l’impérialisme, se sont hâtés à conclure que le retrait de cette mission serait chaotique pour le Mali.
Mais avec la situation actuelle, l’on se rend compte que ceux si se sont leurrés.
Après le départ de la minusma, et plus encore celui des forces françaises, le Mali a pris son destin en main pour faire face au terrorisme et au djihadisme.
Les Forces Armées Maliennes (FAMA), font des prouesses remarquables dans la lutte contre l’insécurité, comme l’illustre si bien la reprise de Kidal.
Il est bien clair qu’aujourd’hui le retrait de la mission onusienne n’a pas créer de vide comme le pensaient plus d’un. Le départ de la minusma permet plutôt, de nos jours au Mali de reconquérir progressivement son territoire.
Hamed DIARRA