Ligue des Champions : L’Italie analyse déjà le PSG avant la finale face à l’Inter Milan

La finale de la Ligue des Champions 2025 opposera le Paris Saint-Germain à l’Inter Milan, une affiche inédite et prometteuse qui se jouera à Munich le 31 mai. Alors que les deux clubs ont impressionné en demi-finale, notamment l’Inter qui a balayé le FC Barcelone avec sept buts sur la double confrontation, les premiers commentaires affluent déjà… et ils viennent d’Italie.

Le parcours du PSG, sous la houlette de Luis Enrique, ne laisse pas indifférent de l’autre côté des Alpes. En effet, l’histoire récente du club parisien avec plusieurs stars issues de la Serie A (Zlatan Ibrahimovic, Marco Verratti, Gigio Donnarumma) a contribué à éveiller un intérêt particulier en Italie pour les performances parisiennes. L’actuelle présence de Donnarumma, pilier de la Nazionale, dans les cages du PSG entretient ce lien.

Plusieurs figures du football italien (ou influentes dans le pays) se sont exprimées sur cette finale. Zvonimir Boban, ancien du Milan AC et aujourd’hui consultant reconnu, a salué les prestations du gardien italien : « Donnarumma est phénoménal. Il a été décisif, et j’espère qu’il continuera comme ça. PSG-Inter ? Ce sera un match équilibré, tactique. Paris est plus rapide, mais l’Inter sait s’adapter. » Pour Javier Zanetti, légende de l’Inter et actuel vice-président du club : « C’est une finale à 50/50. Le PSG a déjà connu ce niveau en 2020. C’est un match unique où tout peut arriver ». Dans ses colonnes, la Gazzetta dello Sport a souligné la transformation du PSG version Luis Enrique, estimant que l’absence d’une star omniprésente comme Kylian Mbappé a permis au collectif de briller davantage :

« Sans Mbappé, c’est un PSG plus fort. La vraie star, c’est l’entraîneur. Luis Enrique a su imposer une vision collective, basée sur le mérite ». Fabio Capello, figure mythique du coaching italien, voit lui aussi une rencontre serrée :« Tout commencera au milieu de terrain. Si l’Inter garde la discipline tactique qu’elle a montrée, elle peut rivaliser. Mais Paris a un jeu fluide et Luis Enrique a construit une équipe cohérente, sans dépendance à une star unique ».

Cette finale s’annonce donc non seulement comme un choc de styles, la rigueur tactique italienne face à la vélocité collective parisienne, mais aussi comme un affrontement d’écoles footballistiques. Et dans cette guerre des nerfs qui s’annonce à Munich, l’Italie observe attentivement… tout en se méfiant du nouveau visage du PSG.

Amen K.

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