Nouvelle production de Nollywood, ‘the Black Book’ s’est classé parmi les 10 films les plus regardés sur Netflix dans près de 70 pays. L’acteur Nigérian Richard Mofe-Damijo, qui a notamment joué dans Spiderman, incarne le rôle d’un homme d’église dont le fils est accusé à tort d’enlèvement. Pour obtenir justice, il se lance dans une croisade contre des policiers corrompus.
“Le film s’inscrit dans la lignée de ces nombreuses générations de cinéastes. Il fait partie de l’étape suivante. Ce n’est pas différent, ce n’est pas spectaculaire. C’est simplement une progression naturelle de l’industrie. L’industrie du cinéma est actuellement dans une phase qui doit attirer l’attention du monde entier. Pourquoi ? Parce que « The Black Book » est un film réalisé par des personnes noires, avec des acteurs noirs, des producteurs noirs, de l’argent issu de la communauté noire, à 100 %. Et il est devenu une superproduction mondiale”, explique Editi Effiong, qui a réalisé le film.
Après Bollywood en Inde, Nollywood est la deuxième industrie cinématographique au monde en termes de production avec environ 2000 films chaque année. Le secteur connaît depuis quelques années un succès auprès du public international.
« Je me rends compte qu’il y a encore beaucoup de fraîcheur autour des récits africains. Les histoires du continent sont très touchantes, on peut les ressentir. Elles sont toujours enracinées, profondément enracinées dans la famille et dans les sentiments humains. Il y a beaucoup d’empathie dans nos récits. Et je crois que le monde a besoin de plus d’empathie”, poursuit Editi Effiong.
Pour ce film, le réalisateur s’est inspiré de l’histoire de son pays le Nigeria. Pourtant, il explique que les récits africains, racontés par des Africains et tournés en Afrique, s’adressent à tout le monde. Comme en témoigne le succès de ‘The Black Book’.
« Le secteur cinématographique est arrivé à un tournant, Il n’y a plus d’excuse, nous pouvons créer des histoires pour le monde entier. Et c’est pour cela que nous sommes là. C’est pour cela que je suis ici », explique le réalisateur.
Avec un budget d’un million de dollars, ‘The Black Book’ est l’un des films plus chers produits au Nigeria.
Uche OKONKO