La COP 28 de la Convention Cadre des Nations unies sur les Changements Climatiques se tient du 30 Novembre au 12 Décembre 2023 à Dubaï, aux Émirats arabes unis.
A L’ouverture, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, a annoncé que dans un mois, l’année 2023 pourrait être la plus chaude de l’ère industrielle.
Dans le but de résoudre les dommages causés par les changements climatiques, la mise en œuvre du fonds destiné à financer les « pertes et dommages » climatiques des pays vulnérables a été adoptée dès le premier jour, un pas positif pour espérer baisser les tensions financières entre le Nord et le Sud en parallèle des négociations sur les énergies fossiles.
Dans la foulée, le pays hôte l’Arabie saoudite s’est engagé à verser 100 millions de dollars au fonds. Certains pays ont également promis 420 millions pour le fonds «pertes et dommages» destinées aux pays vulnérables à faire face au changement climatique. Le Royaume-Uni, 75 millions de dollars. Les Etats-Unis, 17, 5 millions de dollars.
Cette décision historique, saluée par une standing ovation des délégués des près de 200 pays participants, concrétise le principal résultat de la COP27 en Égypte l’an dernier, où ce fonds avait été approuvé, mais les contours n’avaient pas encore été définis.
Le secrétaire général de l’ONU a appelé les pays riches à tenir leurs engagements en matière de financement de l’adaptation.
Le fonds sera hébergé par la Banque mondiale au cours des quatre prochaines années et son lancement est prévu pour 2024.
De plus en plus de preuves démontrent que l’Afrique est le continent le plus vulnérable aux effets néfastes du changement climatique. Les pays Africains ont alors demandé aux pays riches d’alimenter ce fonds à hauteur de 600 milliards de dollars pour financer les énergies renouvelables.
L’accord conclu pour le financement du fonds, reste à apporter des réponses à plusieurs questions. Notamment l’éligibilité des pays et la gestion du Fonds à long terme.
Maxwell BONY