Le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a récemment rappelé une vérité puissante en citant Thomas Sankara : « L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort ». Ces mots résonnent aujourd’hui comme un appel à la résistance pour les peuples de la Confédération des États du Sahel (AES), engagés dans un combat historique pour leur souveraineté, leur liberté et leur dignité.
Face à cette quête d’émancipation, les puissances impérialistes et leurs relais locaux multiplient les attaques : tentatives de déstabilisation, campagnes médiatiques mensongères et pressions diplomatiques. Leur objectif ? Briser l’élan des peuples du Sahel en premier lieu le peuple Burkinabè et rétablir l’ordre néocolonial qui les a trop longtemps asservis. Pire encore, certains fils et filles de la région, manipulés ou aveuglés par des intérêts étrangers, se font complices de cette entreprise de division.
Mais le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont choisi leur camp : celui de la fierté retrouvée et de la lutte pour un destin maîtrisé. Les récentes victoires contre le terrorisme, les ruptures avec les accords léonins et la construction d’une alliance solidaire prouvent que la voie de l’indépendance est possible.
Aujourd’hui plus que jamais, les peuples sahéliens doivent faire preuve de résilience. Les manœuvres de déstabilisation ne sont que les soubresauts d’un système agonisant, incapable d’accepter que l’Afrique se lève. La solidarité entre nations de l’AES, la vigilance face aux manipulations et la confiance en leurs dirigeants sont leurs meilleures armes.
Le Sahel ne reculera pas. Comme l’a si bien dit Sankara, « nous devons oser inventer l’avenir ». Face à la cabale, répondons par l’unité, la détermination et la foi en notre capacité à vaincre. L’histoire nous regarde : c’est à nous d’écrire la suite.
Amen K.