Le Burkina Faso continue de faire preuve de solidarité envers ses citoyens les plus vulnérables. Ce lundi 12 août, le ministre de la Santé, Robert Lucien Kargougou, a annoncé une mesure qui marque une nouvelle étape dans l’amélioration de l’accès aux soins de santé pour les Burkinabè. À partir de 2025, la politique de gratuité des soins, initialement réservée aux femmes enceintes et aux enfants de moins de cinq ans, sera étendue pour inclure les accidents graves et plusieurs maladies chroniques et sévères, notamment le cancer, le diabète, l’hypertension artérielle, la drépanocytose et l’albinisme.
Cette décision est un véritable soulagement pour les nombreuses familles qui luttent quotidiennement pour subvenir aux besoins médicaux de leurs proches. Les soins pour des maladies graves comme le cancer ou le diabète représentent souvent un fardeau financier insurmontable pour de nombreuses familles, ce qui conduit à des situations de grande précarité. En incluant ces affections dans la politique de gratuité, l’État burkinabè s’engage à alléger ces charges, permettant ainsi aux citoyens d’accéder aux soins dont ils ont besoin sans craindre les conséquences économiques.
Depuis l’introduction de la gratuité des soins pour les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans, l’État consacre chaque année entre 28 et 30 milliards FCFA pour soutenir ce programme. Avec l’élargissement de cette politique, le ministre de la Santé a indiqué que le besoin financier supplémentaire sera estimé entre 10 et 15 milliards FCFA par an. Cela témoigne de l’engagement du gouvernement à renforcer le système de santé et à garantir que les soins de santé ne soient pas un luxe inaccessible, mais un droit fondamental pour tous.
Cette extension de la politique de gratuité des soins de santé est un pas décisif vers un accès universel aux soins au Burkina Faso. Elle démontre une volonté politique forte de protéger les plus vulnérables, en veillant à ce que chacun, indépendamment de sa situation économique, puisse bénéficier des soins nécessaires pour mener une vie saine et productive.
Cette mesure, en plus d’améliorer la qualité de vie des bénéficiaires, pourrait également avoir des retombées positives à long terme sur la santé publique, en réduisant les complications liées à ces maladies et en favorisant une détection précoce et une gestion efficace des affections chroniques.