Burkina Faso-Côte d’Ivoire : Ne faut-il pas expulser les politiciens apatrides burkinabè pour préserver la stabilité entre les deux pays ?

Depuis quelque temps, des discours hostiles à l’égard des autorités burkinabè se multiplient sur les réseaux sociaux et certains plateaux télé ivoiriens. Selon plusieurs recoupements, ces interventions seraient orchestrées par des politiciens burkinabè en exil en Côte d’Ivoire, proches du régime déchu.  Ils apportent des soutiens financiers et logistiques aux activistes et journalistes véreux pour alimenter ces campagnes de dénigrement. Ces individus profiteraient de leur situation pour fragiliser le régime du Capitaine Ibrahim Traoré, sans que les autorités ivoiriennes ne s’en préoccupent.

Une telle situation serait inconcevable au Burkina Faso. En effet, le président Traoré n’autoriserait jamais qu’un politicien étranger, de surcroit Ivoirien utilise le territoire burkinabè pour fomenter des critiques ou envisager des actions de déstabilisation contre son pays natal. Cette asymétrie d’attitude soulève des interrogations et appelle à une réflexion sérieuse de la part des dirigeants ivoiriens.

Ces politiciens apatrides, qui s’attaquent aujourd’hui au régime burkinabè depuis la Côte d’Ivoire, pourraient représenter une menace similaire pour la stabilité ivoirienne à l’avenir. Si leur allégeance change ou si leurs intérêts sont compromis, rien ne garantit qu’ils ne se retourneront pas contre leurs hôtes. Les autorités ivoiriennes devraient reconnaître qu’abriter ces individus met en péril la coopération et les relations de bon voisinage avec le Burkina Faso.

L’Assemblée nationale ivoirienne est invitée à examiner cette situation avec sérieux, afin de prévenir toute escalade des tensions. Il est impératif que les autorités ivoiriennes mettent un terme à ces agissements en prenant des mesures fermes. Cela pourrait inclure l’expulsion des politiciens burkinabè impliqués, dont les actes nuisent non seulement à la stabilité du Burkina Faso, mais également à l’image et à la souveraineté de la Côte d’Ivoire.

Pour normaliser les relations entre les deux pays, il est temps de stopper les agissements de ces acteurs malveillants, qui servent davantage les intérêts néocoloniaux que ceux de leurs nations. En les renvoyant au Burkina Faso, la Côte d’Ivoire poserait un acte fort pour préserver la coopération régionale et la paix.

Amen K.

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