Aussitôt après l’annonce Dimanche, du retrait du Mali, du Niger, et du Burkina Faso de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la réaction de celle-ci ne s’est pas fait attendre. Dans un communiqué quelques heures après l’annonce des pays de l’Alliance des États du sahel (AES), la commission de la CEDEAO a déclaré qu’elle n’a pas encore reçu de notification formelle directe de ces trois pays membres concernant leur intention de se retirer de la communauté. Elle a également souligné qu’elle considère le Burkina Faso, le Niger et le Mali comme des membres importants de la communauté, et l’autorité est déterminée à trouver une solution négociée à l’impasse politique actuelle.
Rappelons que le Capitaine Ibrahim Traoré, le Colonel Assimi Goïta et le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, respectivement chefs d’État du Burkina Faso, du Mali et du Niger, ont, « en toute souveraineté », décidé « du retrait sans délai du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO ». Selon eux, la CEDEAO « s’est éloignée des idéaux de ses pères fondateurs et du panafricanisme.
La CEDEAO vient ainsi d’être amputée de trois membres, pas des moindres en terme de superficie et de population.
Désormais, la CEDEAO ne compte plus que douze membres. Notamment le Bénin, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée Conakry, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo.
D’ailleurs depuis Lundi, une nouvelle carte de l’instance sous régionale est en circulation sur les réseaux sociaux.
Lucien DANTARE