Afrique: Les pays de l’AES, claquent la porte sur la CEDEAO: Les raisons

Depuis sa création en 1975, la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a élaboré des textes qui vont régir son fonctionnement. Ces textes font même mention des sanctions prévues en cas de non-respect des obligations d’un État membre.

Mais depuis déjà quelques années, les décisions de cette institution ont mis en doute sa crédibilité

En effet, depuis les évènements du 26 Juillet 2023 au Niger, la CEDEAO a infligé à ce pays des sanctions inhumaines, et illégales. Ces sanctions vont jusqu’à l’interdiction d’accès aux produits de nécessité vitale, voire des médicaments pour soigner des malades dans les hôpitaux, ce qui a eu de graves conséquences.

En plus de tout ceci, il faut noter que la coupure d’électricité par le Nigeria, en réponse aux sanctions de la CEDEAO,  a occasionné plusieurs morts dans des hôpitaux.

Face à cette situation l’on se demande si vraiment cette communauté se souci de la vie des peuples de ses pays membres. Visiblement non, parce que ces types de sanctions ne figurent dans aucun de ses textes. Ce qui porte à croire que cette institution prend des décisions sans tenir compte de ses textes. Si tel est le cas, qui prend donc ces types de décision au sein de la CEDEAO ?

Il n’est plus un secret que cette communauté est instrumentalisée par une puissance étrangère qui la contrôle quasiment, ce qui ne la permet pas de décider en toute souveraineté.

Il faut dire que ces types de sanctions n’ont jamais été dans l’histoire du monde envers aucun pays. Même l’ONU en infligeant des sanctions à des pays, pense néanmoins aux populations. Elle les permet l’accès à l’aide humanitaire, à des soins sanitaires, d’où l’ouverture des couloirs humanitaires pour acheminer des vivres et des médicaments.

La situation actuelle au Niger a montré à suffisance que la CEDEAO est animé d’une volonté d’asphyxier à mort la population du Niger.

Tous ses éléments ont donc poussé les pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) a claqué la porte sur la CEDEAO. Tout simplement parce qu’il n’est plus question pour  ces pays de continuer par subir les humeurs de certains chefs d’États au service d’une puissance étrangère, qui sont guidés par leur intérêts personnels.

Il n’est également plus question que le Burkina Faso, le Mali et le Niger, ces pays enclavés tels qu’ils sont appelés, retournent dans cette communauté, si les décisions en son sein doivent  venir de l’extérieur, notamment d’une puissance étrangère. Il faudrait que les textes de cette CEDEAO soit revus, et soit respectés, le tout dans l’intérêt des peuples, pour avoir une nouvelle adhésion des pays de l’AES.

D’ailleurs après l’annonce de leur retrait à la CEDEAO, plusieurs citoyens Nigériens ont manifesté dans les rue de Niamey. Les manifestants ont salué le courage et l’audace des autorités des pays de l’AES. « Cette organisation sous régionale n’a jamais respecté nos droits, son seul langage c’est la violence, la sanction et  l’humiliation de l’autre, sans mesurer les conséquences sur des innocents. Aujourd’hui Dieu merci, elle ne peut plus rien contre nous » a déclaré un manifestant.

Iréné TOUMBA

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Back To Top