Afrique: La CEDEAO, un syndicat d’amis au service de l’impérialiste

Les évènements en cours sur le continent Africain resteront à jamais gravés dans l’histoire, mettant ainsi la lumière sur les manquements et les défaillances des organisations sous régionales sensées défendre les intérêts des peuples.

Il n’est plus un secret que la CEDEAO a perdu depuis déjà quelques années son influence sur le continent.

Depuis les coups d’État au Niger, au Mali et au Burkina Faso, la CEDEAO est allée au travers,  en infligeant des sanctions illégales contre ses pays, et ce en violation de ses propres textes. Le cas le plus palpable reste  celui du Niger, qui demeure toujours sous les sanctions, à lui, infligées par cette communauté.

Plusieurs séries d’évènements ont donc  amené les trois pays à se mettre en Alliance des Etats du Sahel(AES), pour finalement se retirer de la CEDEAO.

Le retrait des pays de l’AES, est un ouf de soulagement pour leurs peuples, parce que la CEDEAO est devenue une menace pour ces derniers. Ces pays se disent avoir pris un chemin de non-retour, et ne sont plus liés aux textes de la communauté qui exige un délai d’un an pour tout pays qui désire se retirer.

Le retour de ces pays dans cette organisation n’est pas envisageable, puisque celle ci a perdu toute crédibilité en violant ses propres textes, et en jouant à la politique de deux poids de mesure avec ses pays  membres.

Quand on voit la situation politique actuelle au Sénégal et que la CEDEAO reste silencieuse, on se rend compte à quel point cette communauté  joue  au chat et à la souris. Elle a sanctionné le Niger, le Mali et le Burkina Faso pour avoir commis des coups d’État, mais est incapable  de prendre ses mêmes mesures contre Macky Sall qui vient de commettre un coup d’État institutionnelle. Si Macky Sall est connu de tous comme étant un allié de la France, l’on se demande alors quelle est l’influence de la CEDEAO sur ce dernier: Visiblement aucune, une autre preuve que cette communauté est sous l’influence de la France, faisant d’elle un syndicat de présidents amis qui se soucient peu de leurs peuples.

Autant de situation qui donnent aujourd’hui raison aux pays de l’AES qui ont vite compris qu’il fallait repartir sur de nouvelles bases pour refonder des organisations dignes d’Afrique. Leur décision de retrait de la CEDEAO fait aujourd’hui l’unanimité au sein des peuples. Plusieurs présidents  des pays membres de la CEDEAO saluent même ses pays pour cette décision, d’où la nécessité pour les dirigeants Africains de repenser les organisations régionales pour une Afrique souveraine.

Jérôme NANDI

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